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L’impact environnemental de la production de viande dans le monde

  • lookense3
  • 13 nov. 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 nov. 2020

D’après la FAO, dans le monde, 317 millions de tonnes de viande ont été produites en 2016, ce qui correspond approximativement à 65 milliards d’animaux abattus par an. Ce nombre a augmenté, du fait des perpétuelles nouvelles demandes en viande dans les pays émergents. Et évidemment, cette production n’est pas neutre vis à vis de l’environnement.

En effet, l’élevage, dont l’une des principales activités est la production de viande, représente 14,5 % des émissions de GES mondiales, participant donc massivement au réchauffement climatique. En particulier, le secteur était responsable en 2013 de 70 % des émissions d’oxyde d’azote mondiales. Ces émissions d’azote provoquent localement une baisse d’oxygène dans les mers, provoquant l’apparition de « zones mortes » : Peter Thomas, biologiste marin américain, affirme que dans le monde, environ 250 000 kilomètres carrés d’eaux côtières souffrent d’une grave carence saisonnière en oxygène, provoquant une mortalité drastique de la faune et de la flore marine dans ces zones. On retrouve par exemple ce type de pollution en Bretagne.

La quantité d’eau nécessaire pour produire de la viande est aussi extrêmement élevée : il faudra par exemple 15 500 litres d’eau pour produire 1kg de bœuf. L’industrie de la viande utiliserait 23,3 % des ressources en eau disponible, alors qu’un tiers de l’humanité manque d’eau.

Enfin, l’expansion de l’industrie de la viande, du fait des nouvelles demandes des pays émergents, entraîne le besoin de nouvelles terres pour la production de céréales notamment. Selon un article de Greenpeace datant de 2017, l’élevage est responsable de 63 % de la déforestation amazonienne.

Nous sommes d’accord : le constat écologique lié à la production de la viande est catastrophique. Mais que faire ? Une des alternatives serait de devenir végétarien ou encore végan. Par exemple, d’après une étude de Springermann publiée dans BMJ en 2020, le végétarisme permettrait de faire diminuer de 83,4 % nos émissions de GES liées à notre alimentation. Et plus simplement, manger moins de viande, mais de meilleure qualité, est bénéfique pour l’environnement.

Selon l’Atlas de la viande: « L’alimentation n’est pas qu’une affaire privée. Les véritables répercussions de chaque repas sur la vie des populations dans le monde, sur l’environnement, la biodiversité et le climat, ne sont toujours pas prises en compte au moment où on s’attaque à un morceau de viande. » En tant que consommateur, nous sommes responsables d’une part de cette catastrophe écologique. Cependant, grâce aux publicités notamment, les industriels nous poussent à consommer : il est essentiel de reprendre en main notre consommation de viande.

Sources :

Etude de Spingermann, 2020 - The healthiness and sustainability of national and global food based dietary guidelines: modelling study

Sondage Opinionways – Qui sont les végétariens ?

WWF

 
 
 

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