Comment Instagram détruit la nature
- lookense3
- 21 oct. 2020
- 2 min de lecture
Instagram c’est le réseau social par excellence pour partager ses photos de vacances. L’occasion de montrer les paysages grandioses que l’on a visité et ainsi faire rêver ses amis et pourquoi pas le monde entier. Il est d’ailleurs possible d’indiquer la localisation de ses photos, parfait pour donner des idées de vacances à ses followers. Victime de son succès, cette fonctionnalité est aujourd’hui la cause de la dégradation d’un certain nombre de lieux naturels.
Dans un monde fortement influencé par les réseaux sociaux, les photos les plus populaires sur Instagram incitent des milliers de personnes à prendre d’assaut les lieux photographiés afin de prendre le cliché tant convoité. Mais dans le même temps, ces photographes en herbe dégradent ces endroits en ne se préoccupant pas de l’écosystème environnant. Ce sont alors des parcs, des plages ou des forêts qui se voient menacés par ce tourisme de masse, quelques jours après qu’une photo du lieu ait été prise et postée sur Instagram.
C’est le cas de la ferme Bogle Seeds à Ontario qui possédaient des champs de tournesols. Lors de l'été 2018, peu de temps après que quelques photos des fleurs soient devenu virales sur Instagram, plusieurs milliers de personnes se sont rendus à la ferme dans la même journée, dégradant les fleurs et laissant des déchets. L’entreprise a dû fermer temporairement avant de rouvrir et de rendre l’entrée à la ferme payante.
Pour lutter contre ce phénomène, l’organisation WWF a décidé de proposer aux utilisateurs du réseau social d’indiquer la localisation fictive ‘’I Protect Nature’’ dont l’adresse est celle du siège français de WWF. De cette manière, l’organisation espère protéger ces lieux en les laissant confidentiels et dans le même temps « sensibiliser les instagrameurs à la protection des sites naturels ».
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